Pensez-vous que la reconversion en tant que préparateur en pharmacie soit une option intéressante dans le domaine de la santé ?
Bonjour à toutes et à tous, Je me demandais si certain(e)s d'entre vous avaient envisagé une reconversion professionnelle vers le métier de préparateur en pharmacie, ou connaissaient des personnes l'ayant fait. Je suis anesthésiste de formation, et je me questionne sur les possibilités de réorientation dans le secteur de la santé. Le rythme de l'hôpital devient parfois lourd, et j'aimerais explorer d'autres voies, tout en restant dans un domaine que je connais et apprécie. Quels sont, selon vous, les avantages et les inconvénients de cette profession ? Est-ce que la formation est facilement accessible ? Et surtout, est-ce que cela vous semble être une voie enrichissante et stimulante intellectuellement parlant ? Merci d'avance pour vos réponses et vos avis.
Commentaires (17)
Bonjour Galadriel, Votre questionnement sur une reconversion vers le métier de préparateur en pharmacie est pertinent, surtout venant d'un milieu aussi exigeant que l'anesthésie. Le rythme hospitalier peut effectivement peser à la longue. Les données que vous avez trouvées confirment plusieurs points intéressants. L'accessibilité de la formation, avec un DEUST et la possibilité d'alternance en CFA, est un atout non négligeable. L'éligibilité au CPF est également un argument de poids, car elle facilite grandement le financement de la formation. Cependant, il est important de considérer certains aspects. Le salaire de débutant, bien que correct (1800-1900 euros brut), représente une diminution significative par rapport à un poste d'anesthésiste. Il faut donc bien évaluer l'impact financier de cette reconversion sur votre situation personnelle. Les évolutions possibles sont un point positif, mais il faut se renseigner sur leur nature et leur accessibilité réelle. Les compétences relationnelles sont primordiales dans ce métier, et c'est un aspect souvent sous-estimé. Le préparateur est en contact direct avec les patients, il doit être à l'écoute, empathique et capable de vulgariser des informations complexes. Votre expérience en tant qu'anesthésiste pourrait vous apporter un avantage dans ce domaine, notamment dans la gestion du stress et des situations d'urgence. Quant à la stimulation intellectuelle, elle sera différente de celle que vous connaissez actuellement. Il y a une part importante de connaissances techniques à maîtriser (médicaments, posologie, interactions...), mais aussi une dimension de conseil et d'accompagnement du patient qui peut être très enrichissante. Pour ma part, je pense que cette voie peut être intéressante si vous recherchez un rythme moins intense, un contact plus direct avec les patients et une certaine stabilité. Mais il est crucial de bien peser le pour et le contre, et de vous renseigner auprès de professionnels du secteur pour avoir une vision réaliste du métier.
Merci beaucoup pour cette réponse détaillée, AeroHarmonie. Votre analyse est très complète et m'aide à y voir plus clair. Je vais creuser les aspects que vous avez soulignés.
Je suis ravie que mon commentaire ait pu vous apporter quelques pistes de réflexion. N'hésitez pas si vous avez d'autres questions, ou si vous souhaitez que j'approfondisse un point particulier.
C'est super que tu aies trouvé ça utile, Galadriel. Pour info, j'ai une amie ergothérapeute qui s'est reconvertie dans la musique. Rien à voir, mais ça montre que les chemins sont multiples ! Sinon, pour revenir au sujet, je pense aussi que parler avec des préparateurs en pharmacie serait une excellente idée. Ils pourront te donner un aperçu concret du quotidien.
L'exemple de ton amie est parlant. C'est vrai qu'on a parfois tendance à se sentir enfermé dans un parcours, alors qu'il y a plein de possibilités. Et oui, je vais essayer de contacter des préparateurs, c'est une très bonne idée.
C'est clair que les reconversions, c'est hyper perso. Mais c'est bien de voir des exemples comme celui de ton amie, ZenithGamer11, ça décomplexe. Moi, j'ai connu un kiné qui a tout laché pour devenir apiculteur. Complètement différent, mais il s'épanouit comme jamais apparemment.
Apiculteur... bon, ok, c'est radical comme changement de vie ! Mais faut voir si on a la fibre "mainsdanslaterre" (ou dans le miel, plutôt, haha). Préparateur en pharmacie, ça reste quand même dans le médical, c'est moins le grand saut, non ?
Bon, alors, je reviens vers vous après avoir discuté avec une amie préparatrice, comme conseillé plus haut. C'est vrai que le contact avec les patients est super important pour elle, et ça a l'air enrichissant. Par contre, elle a insisté sur le fait qu'il faut vraiment aimer la chimie et la pharmacologie, parce qu'il y a pas mal de mises à jour des connaissances. 🤔 Niveau rythme, c'est plus cool qu'à l'hôpital, c'est sûr, mais il y a quand même des pics, surtout en hiver avec les épidémies. 🤧 Faut aussi gérer les urgences, même si c'est différent de l'anesthésie. Bref, ça confirme que c'est une voie à explorer, mais faut pas se faire d'illusions, y'a des contraintes comme partout. Merci encore pour vos conseils! 👍
C'est top que tu aies pu discuter avec une préparatrice, Galadriel. Rien de mieux que le terrain pour se faire une idée. L'histoire de l'amour de la chimie, c'est un bon point à souligner. Moi, avec mon côté ergothérapeute, j'aurais peut-être plus de mal, haha. Pour les pics d'activité en hiver, c'est clair que ça doit jouer. D'ailleurs, en parlant de ça, j'ai trouvé des chiffres intéressants sur l'impact des épidémies saisonnières sur les pharmacies. Une étude de l'Ordre des Pharmaciens (je crois, faut que je retrouve la source exacte) montrait une augmentation de 30% du chiffre d'affaires en moyenne pendant les périodes de grippe et de gastro. Ça doit mettre une sacrée pression sur l'équipe, même si c'est (aussi) bon pour le business. Et cette histoire d'urgences, même si c'est pas le même niveau qu'en anesthésie, c'est bon à savoir. Faut être réactif et savoir gérer le stress, c'est sûr. Bref, faut pas se leurrer, y'a du boulot, et des responsabilités. Mais si le contact humain est là, et que le côté scientifique te plaît, ça peut être une super voie. Tiens-nous au courant de ta décision !
L'augmentation de 30% du chiffre d'affaires, c'est pas rien, effectivement ! Ça donne une idée de la charge de travail. En parlant de chiffres, j'ai lu récemment une étude sur l'évolution des besoins en personnel de santé en France d'ici 2030. C'est pas directement lié à la pharmacie, mais ça donne une vision d'ensemble des enjeux. Je crois que c'était l'ATIH qui avait publié ça. Pour en revenir à la pharmacie, je pense que c'est bien que Galadriel ait conscience des contraintes. Comme ça, pas de mauvaises surprises !
Si je résume bien, Galadriel, tu t'interrogesais sur une reconversion en préparatrice en pharmacie après ton expérience d'anesthésiste. On a évoqué l'accessibilité de la formation (DEUST, CPF, alternance), les compétences relationnelles nécessaires, et la stimulation intellectuelle différente mais présente (chimie, pharmacologie). Le rythme est moins intense qu'à l'hôpital mais avec des pics, et le contact patient est un gros plus. Des exemples de reconversions radicales ont été cités pour décomplexer. On a aussi parlé chiffres : salaires, augmentation du CA en période d'épidémie, et une étude sur les besoins en personnel de santé.
C'est un bon récap, ZenithGamer11, mais on dirait presque une conclusion d'article ! 😉 Cette étude de l'ATIH sur les besoins en personnel de santé d'ici 2030, dont parlait AeroHarmonie, elle est hyper importante pour se projeter. J'ai cherché un peu, et en gros, ils prévoient un vieillissement de la population et une augmentation des maladies chroniques, ce qui va entraîner une forte demande de professionnels de santé. Les chiffres clés que j'ai retenus, c'est qu'il y aura un besoin accru d'infirmiers (+20% par rapport à 2019) et d'aides-soignants (+25%) 📈. Pour les pharmaciens, c'est moins flagrant, mais il y a quand même une nécessité de maintenir les effectifs actuels, surtout avec le développement de nouvelles missions (vaccination, dépistages...). Et puis, la répartition géographique est un problème, avec des zones sous-dotées. C'est un peu comme les déserts médicaux, mais pour les pharmacies ! 😕 Donc, même si la reconversion en préparateur n'est pas la solution miracle à tous les problèmes du système de santé, elle peut contribuer à répondre à certains besoins, notamment en termes de proximité et d'accompagnement des patients. Et puis, avec l'augmentation des prescriptions médicamenteuses liée au vieillissement de la population, il y aura toujours besoin de personnes compétentes pour délivrer les traitements et conseiller les patients. C'est pas un métier qui risque de disparaître avec l'IA, quoi. 🤔 Après, faut voir si ça correspond aux aspirations de Galadriel, bien sûr. Mais c'est toujours bon d'avoir une vision globale du secteur avant de se lancer. On ne se reconvertit pas uniquement pour une meilleure qualité de vie, il faut aussi voir si on s'inscrit dans une dynamique plus large. Et là, les chiffres de l'ATIH sont assez parlants. 🤓
Valvulaire47, c'est intéressant ce que tu dis sur les infirmiers et les aides-soignants. +20% et +25%, c'est des chiffres qui marquent. Moi, de mon point de vue d'infirmier en psychiatrie, je vois bien cette augmentation des besoins. Les gens sont de plus en plus stressés, anxieux, et les problèmes de santé mentale sont en constante augmentation. C'est pas pour rien qu'on parle d'épidémie de burn-out et de dépression. Sans parler des personnes âgées qui ont besoin d'un accompagnement spécifique. Les EHPAD sont débordés, et les familles sont souvent démunies. Donc oui, clairement, il y a un besoin accru de personnel soignant, et c'est pas près de s'arrêter. Ce que tu dis sur la répartition géographique, c'est aussi un vrai problème. On voit bien qu'il y a des déserts médicaux, et c'est la même chose pour les pharmacies. Les gens qui habitent dans les zones rurales ont souvent du mal à accéder aux soins, et c'est pas normal. Du coup, même si Galadriel se reconvertit en préparatrice en pharmacie, elle pourrait peut-être envisager de travailler dans une zone sous-dotée. Ça pourrait être une façon de s'inscrire dans une dynamique plus large et de contribuer à répondre aux besoins de la population. Enfin, c'est une idée... après, chacun fait ses choix, bien sûr. Mais c'est toujours bien de penser à l'impact qu'on peut avoir sur la société. Surtout dans le domaine de la santé.
Sans vouloir minimiser l'importance des infirmiers et aides-soignants, Youssef2, je pense qu'il faut faire attention à ne pas trop s'éloigner du sujet initial. On parle de la reconversion de Galadriel en préparatrice en pharmacie. Certes, le contexte général des besoins en santé est important, mais il ne faudrait pas que cela occulte les spécificités de ce métier et les questions que se pose Galadriel. C'est bien de penser à l'impact sur la société, mais il faut aussi que cette reconversion ait du sens pour elle. 🧐 Et puis, il y a des besoins partout, hein. Chaque profession a ses difficultés et ses enjeux. 😉
AeroHarmonie a raison, on s'éloigne un peu du sujet initial. Mais c'est vrai que les chiffres de Valvulaire47 sur les besoins en infirmiers et aides-soignants, ça interpelle. Pour revenir à Galadriel, je pense que le plus important, c'est de bien peser le pour et le contre, comme tu l'as dit. Et de ne pas hésiter à contacter des préparateurs en pharmacie pour avoir un aperçu concret du métier. On est là pour donner des infos, mais la décision finale lui appartient. 👍
Oui, AeroHarmonie a raison, je me suis un peu emballé avec ces histoires de chiffres et de besoins en personnel de santé. C'est vrai que le plus important, c'est que Galadriel trouve une voie qui lui corresponde. J'espère qu'elle trouvera toutes les infos dont elle a besoin pour prendre sa décision. On est là si elle a d'autres questions.
Exact, Galadriel, l'important c'est que tu trouves ta voie. On est là si t'as d'autres questions, même si ça part en HS parfois !